Le Salar en très très bref
On est allées 3 jours dans le Salar de Bolivie, avec 3 allemands géniaux.
Ce lieu est indescriptible, c'est un paysage merveilleux qui change du tout au tout chaque heure.
On commence par un village fantôme de récolteurs de sel entouré de petits monticules de sel gratté sur la crôute d'un désert blanc plus éblouissant de la neige. Ensuite, le désert blanc s'est redessiné sur un décor de montagnes aussi sombre que le charbon des mines et un hotel de sel se dresse devant nous, ouaaaaaaaaaaaahou. Nous avons rencontré devant cet hotel une famille de français faisant le tour du monde, ils nous ont épatés, leur projet est génial, ça s'appelle "tour de famille", si vous voulez faire un "tour" sur leur blog: http://tourdefamille.top-depart.com/. Puis, le Salar cachait une île en forme de poisson remplie de cactus millénaires et d'eau argileuse. A la fin de la première journée, le Salar s'est changé en désert de pierres.
Le lendemain, on monte sur un mirador de pierres creusées par le vent sur lesquelles on a un panorama sublime de steppe et de montagnes. On y laisse notre trace : Alain Prost, un bonhomme de pierre que nous avons construit tout en haut du plus grand rocher. On scotche ensuite sur la montagne aux sept couleurs et on va déjeuner devant un lac bleu peuplé de flamands roses, picorant dans l'eau à 5 mètres de nous. Puis on coure derrière les lapins-kangourous-castors, et, nous nous accrochons à un arbre fossile. Nous finissons par une ballade à 4800 mètres sur les bords d'un lac d'eau rose accueillant des flamands roses.
Le surlendemain, on joue des films d'horreur dans les jerseys du désert , on s'arrête qques temps aux eaux thermales et on finit en beauté par des photos de notre groupe de choc devant une superbe lagune vert azur.
Passage de la frontière vers le Chili,
Tristes de quitter Armin, Michel et Félix, qui nous ont appris "le coq est mort" en allemand, avec qui on a chanté "Der hahn ist tot", tous les hymnes nationaux à notre deuxième nuit en refuge, "locas de La Paz" (composition des Gallinas Pintas, groupe faisant maintenant fureur en Bolivie, au Chili et au Perou...), Frère Jacques dans les langues suivantes : Polonais, allemand, espagnol, français, brésilien, chinois, et Clandestino - un classique maintenant !
On les a fait craqué parfois en criant leurs noms, on a fait des tonnes et des tonnes de photos marrantes, on leur a appris a parler espagnol, ils nous ont appris "Ich bin gluckish !", "Prost" évidemment, "Der hahn ist tot" et "kokokokokokokoko di ko da",
on a échoué dans tous les challenges qu'on se faisait sauf celui de partir les derniers le matin, on les a choqué parce qu'on ne se lavait vraiment pas -réputation de français oblige-, et on les a battus au yams à plate coutures !
Petite dédicace à Felix Arian, notre chauffeur mécanicien cuisinier guide, le meilleur de tous les guides !!!!