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Aventure Equitable 2009

Aventure Equitable 2009
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1 mars 2010

Remerciement

Un voyage, des émotions, des rencontres, des expériences professionnelles et humaines incroyables, et un retour en France avec une envie de partager et de participer à ce grand changement que beaucoup, un peu partout dans le monde, commence à mettre en place. Il me semble que le plus important dans ces voyages ce sont les échanges que nous inventons chaque jour avec nos partenaires mais aussi avec les gens que nous rencontrons au hasard de l’aventure. Nous sommes tous revenus avec la tête bouillonnante de projets, différents de ceux que nous avions bâtis avant de partir.

Le Mexique nous aura appris l’importance de l’échange et qu’un travail de fond est nécessaire lorsque deux cultures se rencontrent, mais qu’en aucun cas il ne s’agit d’une barrière infranchissable. Nous avons également appris là-bas combien il était important de mettre en place des réseaux d’associations, travaillant dans le même sens, car nous sommes nombreux à faire cela, et qu’en travaillant ensemble, nous sommes plus fort face aux aléas économiques et sociaux (la grippe porcine par exemple).

En Bolivie nous avons appris la force du « local », du « petit ». Face à la crise, le microcrédit a incroyablement bien réagi et a continué à se développer contrairement à toutes les autres activités financières. Nous avons pu aussi nous rendre compte que l’engagement de tous, politique et social, peut mener à de grandes choses. J’ai été personnellement émue devant la détermination (voire l’obstination) des boliviens à vouloir participer et s’engager dans toutes sortes de programme sociaux ou politiques visant à améliorer les conditions de vie de tous dans le pays. C’est pour cela que nous avons tant eu envie de partager à notre retour, nos émotions et nos appréhensions : il me semble évident qu’un grand changement ne pourra exister que grâce à la sensibilisation, puis l’engagement de chacun.

 

Je suis donc intimement convaincue que le projet que nous avons mené nous a servi à nous au moins autant qu’à nos partenaires sur place, et j’aimerais beaucoup voir d’autres jeunes s’engager de la sorte, en région Nord Pas de Calais, en France et ailleurs. Le travail qu’a demandé ce voyage, tant en amont que pendant et à notre retour, a largement été récompensé par ce que nous avons appris et découvert. Je vous remercie donc, au nom de toute mon équipe pour le soutien financier, matériel ou humain que vous nous avez apporté et j’espère que d’autre pourront bénéficier d’un tel support, indispensable pour la création de ce genre de projet.

 

En espérant que vous aurez compris notre gratitude et notre joie d’avoir pu vivre une telle expérience,

 

Margaux

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25 septembre 2009

Le canyon de Colca

C'est la fin, demain on prend l'avion.

Nous nous sommes échappées 2 jours au Canyon de Colca. C'est fou comme on peut se sentir immensément petit devant un canyon surplombé de montagnes immensément grandes. Plus aucun de nous ne souffle un mot. Tous, nous observons la faille et ses escarpements, l'eau qui torrentielle, les reinures qui tranchent les flancs, la steppe qui s'y faufile. Des plaques argileuses montrent parfois le bout de leur nez pour aussitôt disparaître dans une des milles veines des monts de Colca. Au loin, les neiges éternelles reignent sur la chaine des Andes imposant un silence pur. Quelques condors font leur ronde, marquent leur territoire de lignes invisibles et planent, liant les cieux et les pics. Seul le soleil brûlant a pu nous détacher du flanc de la montagne pour nous rabattre sur le village.

Merci à Paolo et Alvaro pour nous avoir appris l'art de négocier les prix à l'italienne et à l'espagnol et pour avoir enflammé l'hostel de Cabanconde avec nous !

25 septembre 2009

Le Salar en très très bref

On est allées 3 jours dans le Salar de Bolivie, avec 3 allemands géniaux.

Ce lieu est indescriptible, c'est un paysage merveilleux qui change du tout au tout chaque heure.

On commence par un village fantôme de récolteurs de sel entouré de petits monticules de sel gratté sur la crôute d'un désert blanc plus éblouissant de la neige. Ensuite, le désert blanc s'est redessiné sur un décor de montagnes aussi sombre que le charbon des mines et un hotel de sel se dresse devant nous, ouaaaaaaaaaaaahou. Nous avons rencontré devant cet hotel une famille de français faisant le tour du monde, ils nous ont épatés, leur projet est génial, ça s'appelle "tour de famille", si vous voulez faire un "tour" sur leur blog: http://tourdefamille.top-depart.com/. Puis, le Salar cachait une île en forme de poisson remplie de cactus millénaires et d'eau argileuse. A la fin de la première journée, le Salar s'est changé en désert de pierres.

Le lendemain, on monte sur un mirador de pierres creusées par le vent sur lesquelles on a un panorama sublime de steppe et de montagnes. On y laisse notre trace : Alain Prost, un bonhomme de pierre que nous avons construit tout en haut du plus grand rocher. On scotche ensuite sur la montagne aux sept couleurs et on va déjeuner devant un lac bleu peuplé de flamands roses, picorant dans l'eau à 5 mètres de nous. Puis on coure derrière les lapins-kangourous-castors, et, nous nous accrochons à un arbre fossile. Nous finissons par une ballade à 4800 mètres sur les bords d'un lac d'eau rose accueillant des flamands roses.

Le surlendemain, on joue des films d'horreur dans les jerseys du désert , on s'arrête qques temps aux eaux thermales et on finit en beauté par des photos de notre groupe de choc devant une superbe lagune vert azur.

Passage de la frontière vers le Chili,

Tristes de quitter Armin, Michel et Félix, qui nous ont appris "le coq est mort" en allemand, avec qui on a chanté "Der hahn ist tot", tous les hymnes nationaux à notre deuxième nuit en refuge, "locas de La Paz" (composition des Gallinas Pintas, groupe faisant maintenant fureur en Bolivie, au Chili et au Perou...), Frère Jacques dans les langues suivantes : Polonais, allemand, espagnol, français, brésilien, chinois, et Clandestino - un classique maintenant !

On les a fait craqué parfois en criant leurs noms, on a fait des tonnes et des tonnes de photos marrantes, on leur a appris a parler espagnol, ils nous ont appris "Ich bin gluckish !", "Prost" évidemment, "Der hahn ist tot" et "kokokokokokokoko di ko da",

on a échoué dans tous les challenges qu'on se faisait sauf celui de partir les derniers le matin, on les a choqué parce qu'on ne se lavait vraiment pas -réputation de français oblige-, et on les a battus au yams à plate coutures !

Petite dédicace à Felix Arian, notre chauffeur mécanicien cuisinier guide, le meilleur de tous les guides !!!!

24 septembre 2009

Les mines de Potosí

Dimanche dernier, on est rentrées dans les mines de Potosí. On connaissait un peu l'histoire avant de franchir la ligne mais entre se faire raconter une histoire et voir une réalité, il y a une montagne... Ici, c'était la montagne de minerais de Potosí. On s'est enfoncées dans le noir en se pliant pour passer dans un tunnel de 1.50 mètres de hauteur. L'odeur est âcre, ca sent le souffre et l'humidité. On n'y voit rien, même avec les lampes. Si parfois on se relève, ce n'est que pour quelques mètres. Notre guide crie les noms des mineurs qui travaillent le dimanche, car elle les connait tous, en particulier ceux-là. On parcoure les trachées sans savoir où elles nous mènent. On frôle des trous noirs, on descend pieds et mains à terre d'une galerie à une autre parce que ça a peté comme ça, en pente raide. Au bout de 20 minutes, on entend la voix d'un homme au loin. On s'en rapproche. Margaux, Cyrielle montent à l'échelle qui nous mènent à lui. Je met à mon tour les pieds sur les barreaux, jusqu'au dernier, accroche mes mains aux bras de l'homme, cale mon pied gauche sur la terre et lève les yeux vers l'inconnu. Le choc. C'est un adolescent qui me tire vers son trou noir quotidien. Il me sourie, les dents rongées par la chique de coca. Je bloque. J'arrive pas à lui sourire. Je pars reprendre mes esprits au loin. Cette figure, c'est Ismaël. Sweat à capuche vert noirci, visage endurci, bras alourdi par un gros marteau qui frappe à coups réguliers dans la roche. La seule chose qui change dans la condition des mineurs entre il y a 200 ans et aujourd'hui, c'est la matière de la corde qui hisse le minerai : aujourd'hui, elle est en plastique. Le reste n'a pas changé. Ismaël a comme seuls outils un marteau, une barre en fer et une cuillère avec un long manche. Dans son sombre recoin, il frappe avec le marteau sur la barre de fer et extrait la poussière avec la cuillère au long manche pour trouer la roche et y poser l'explosif. A longueur de journée le noir lui frappe dessus. Le mieux, ce serait de lui dénicher une bourse pour qu'il puisse faire des études lui aussi, nous dit doucement la guide afin que ce rêve n'arrive pas jusqu'aux oreilles d'Ismaël l'enfant mineur... Ismaël n'est pas seul dans la mine, le dieu des mineurs, réinventé par l'Eglise catholique est aux mêmes conditions qu'Ismaël : il pioche, il mâche de la coca, il fume de la coca, parfois aussi, comme ses sujets, il extrait un peu de minerai quand il a de la chance car il ne reste plus grand chose dans le corps de la montagne de Potosí...

20 septembre 2009

Algunas noticias

Quelques nouvelles pour vous dire où nous en sommes avant de revenir en France et de vous raconter tout ça de vive voix...

Donc nous avons quitté La Paz il y a maintenant une semaine mas o menos, et nous avons filé jusqu'au Sud pour voir d'abord Potosí, les mines les plus exploitées au monde, 8 millions de morts en l'espace de quelques siècle, exploités par les espagnols donc pour alimenter le commerce triangulaire qui, on va me dire encore que je résume, donnera naissance au capitalisme le siècle suivant. Tout cela bien évidemment sous le pretexte d'évangélisation. Merci Jean-Paul!

Nous avons repris la route, un peu bouleversées donc, pour le Salar d'Uyuni, désert de sel sur des km à la ronde. Les paysages se sont enchainés pendant 3 jours, des déserts aux couleurs saisissantes, tellement que l'un d'eux s'appelle Salvador Dali. Nous avons vu des lacs incroyables, bleus azurs et peuplés de flamands roses, ou bien rouge sang lorsque le vent se lève. D'autres étaient verts, encerclés du blanc du sel. Nous y avons croisé toutes générations, nationalités, et inutile de vous dire que nous avons mis une ambiance d'enfer dans les refuges où nous dormions. Il fallait bien se réchauffer, nous étions jusqu'à 5000m, et nous n'étions pas forcément équipées pour ce genre de climat...

Ensuite nous avons rejoint le Chili, San Pedro de Atacama, un petit village au charme sicilien, dans un cadre plus proche du Sud bolivien avec ces immenses plaines et les volcans enneigés qui surplombent les quelques lamas et vigognes qui y vivent. Nous y avons célébré la fête nationale, pisco sour en main, entouré des amis chiliens que nous nous sommes fait dans la petite auberge où nous vivions.

Nous avons quitté nos nouveaux amis et ce petit village la larme à l'oeil pour filer vers le Nord, direction Arequipa, au Pérou. Nous y allons passer quelques jours pour nous reposer un peu après ces 20h de bus, et lundi nous partons pour le canyon de Colca, un peu plus à l'Est, avant de rejoindre définitivement à Lima pour y prendre notre avion.

Ah oui, pour ceux qui seraient tentés de nous organiser une fête surprise à l'aéroport, nous arrivons samedi soir à Charles de Gaulle, vers 20h15. Nous on apporte la guitare, les percussions, et une bonne humeur à révolutionner le pessimisme français ambiant.

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8 septembre 2009

Le pêcheur et l'étudiant

Il était un pêcheur qui vivait près du Golfe du Mexique, dans une petite baie ma foi tout à fait charmante. Le matin, il préparait ses filets, et allait à sa barque. Il la poussait à l'eau et ramait jusqu'à s'éloigner suffisament du rivage. Là, il restait quelques heures à pêcher. Vers la mi-journée, il rentrait au village, vendait ses poissons, et s'en allait s'occuper de sa maison, et jouer avec ses enfants.

Un jour, alors qu'il vendait ses poissons, un étudiant, en vacances dans le coin, vint le trouver et ils se mirent à discuter. L'étudiant, prit de sympathie, lui proposa:

-"Ecoute, pêcheur, je suis étudiant dans une école très réputée (l'Edhec??!!), et il me semble que je porurais t'aider à améliorer ton petit business... Il suffirait que tu commences par investir dans des filets plus grands et plus résistants, et crois-moi, en quelques semaines seulement, le nombre de poissons doublera

-Mais, s'interroge le pêcheur, à quoi cela me servirait-il donc?

-Easy, répond l'étudiant en se recoiffant sa mèche, tu pourras ensuite investir dans un second bateau. Tu pourrais alors employer d'autres pêcheurs qui travailleraient pour toi. Pendant ce temps, tu aurais donc tout le temps de t'occuper de la comptabilité de ta nouvelle entreprise. Plus les affaires marcheront, plus ton entreprise prendra de l'ampleur. D'ici quelques années, tu pourras même emménager à New York dans de somptueux buildings (choisis bien... ;) ) Tu travailleras dur, mais tu verras, ta fortune sera immense.

-Ok, ok aprouve le pêcheur, mais après?

- Après, petit chanceux, tu auras amassé tellement d'argent que tu pourras alors tout quitter, partir vivre dans une baie tranquille, tout à fait charmante. Le matin, si l'envie t'en prend, tu pourras aller pêcher, et l'après-midi en rentrant tu auras tout à loisir de t'occuper de ta maison et de tes petits-enfants.

- ..."

Texte lu dans une auberge de jeunesse et LEGEREMENT modifié par Soeur Margaux

8 septembre 2009

Le cochon, le journaliste et la voyageuse

Un cochon, dans une usine de production,

Ne cessait de manger trouvant le temps bien long.

Quand soudain, le goret fut prit de tremblement

Serait-ce la faute de ce drôle d'aliment?

Il tousse, grelotte, grogne et pousse un dernier soupir

Mais peu leur importe, c'est déjà l'heure de partir...

Par milliers, dans cette machine bien rodée

Ils s'en vont : de l'abatoir au supermarché.

Mais bientôt au Mexique le scandale explose

A Paris, le journaliste nourrit la psychose.

De ce porc malade, il en fait un héros

Et le hisse à la une de tous les journaux.

Mesdames, messieurs, voici la nouvelle tragédie

Oubliez la crise, les guerres, les autres maladies

Enfermez vos enfants, surtout ne sortez point

De ce XXIème siècle, voici la fin.

La voyageuse, alors de passage à La Paz

Ne se soucie guère de cette terrible menace

Elle sort, travaille, profite de chaque instant

Découvre la Bolivie et rencontre ses gens.

Un matin, fiévreuse elle se lève pour déjeuner

Quelques courbatures, la gorge sèche, fatiguée.

Sans qu'elle s'en doute, elle a été contaminée

Mais après deux jours au lit, la voilà soignée.

Comme d'hab, quand les médias s'emparent du cochon

C'est encore nous qui passons pour des cons !

Margaux et Cyrielle de La Fontaine

2 septembre 2009

Ca y est les 1ères photos de Bolivie sont arrivées!

Dans l'album "Bolivie" quelques photos de La Paz, notre appart' et différents endroits où nous avons voyagé...

31 août 2009

...et s'engager (2/2)

Est-ce que cela ne vous a jamais tourmenté ? Quand, pendant les beaux jours, allongé au soleil sur le sable chaud, ou bien en terrasse avec une bière bien fraîche, ou encore dans l’animation d’une de ces discussions enflammées et motivantes autour d’un café et d’une cigarette, il vous arrive de penser que ces joies simples ne sont pas si « bien fondées ». Et que vous vous obligez à penser à des populations en Afrique ou ailleurs mourant du Sida. Ou à des indiens exploitées par ces grosses industries qui vous nourrissent chaque jour ; ou à d’autres que le changement climatique met en danger et oblige à fuir leur pays.

Est-ce que cela ne vous tourmente pas, de ne pouvoir leur donner plus qu’une pensée (est-ce même une pensée ? N’est-ce pas qu’une vague imagination ? Souvenir bien moins consistant que cette douce chaleur au soleil, que la mousse rafraichissante de votre bière, l’excitation du débat.) Et pourtant cela existe quelque part, vous le savez, vous en avez même des preuves : des récits indubitables, des reportages. Vous le savez et il vous arrive de faire des efforts pour ressentir quelque chose de plus qu’une révolte cérébrale, des efforts pour « s’engager ». Mais ils vous paraissent vains. Vous vous sentez enfermés dans votre peau comme dans un supermarché un jour de noël. Impossible d’en sortir.

Cela vous tourmente parfois et vous vous cherchez des excuses. « Trop loin » pensez-vous. Si seulement ces choses se passaient en Europe ! Elles y sont : au carrefour d’une rue sur une bouche d’égout ou dans une grève générale après une fermeture d’usine. Vous en avez pris conscience et elles occupent votre esprit davantage. Votre cœur aussi. Mais quand à « ressentir », à « s’engager ». Le parfum de votre café le matin, le goût du croissant frais, comme ils ont plus de présence…

Bientôt ce furent vos propres amis dont on vous apprenait chaque jour le licenciement, la maladie ou l’endettement. Vous ressentez cruellement ces coups. Mais quoi de plus ? Vous restez enfermé, à double tour, dans votre supermarché un 24 décembre, à la lumière électrique des néons. Et le soleil dans la rue, les rires sur la terrasse, le repas du soir continue d’avoir pour vous une présence bien plus réelle que les cris de colère de ceux dont quelque part on sacrifie les droits et le simple honneur de pouvoir s’exprimer.

Vercors, Le Silence de la Mer, un peu transformé…par moi J

31 août 2009

Partir... (1/2)

J’aimerais te redonner ce conseil encore une fois : je pense que tu devrais radicalement changer ton style de vie et te mettre à faire courageusement des choses que tu n’aurais jamais pensé faire, ou que tu as trop hésité à essayer. Il y a tant de gens qui ne sont pas heureux et qui pourtant, ne prendront pas l’initiative de changer leur situation parce qu’ils sont conditionnés  à vivre dans la sécurité, le conformisme, et le conservatisme, toutes choses qui semblent apporter la paix de l’esprit, mais rien n’est plus nuisible à l’esprit aventureux d’un homme qu’un avenir assuré. Le noyau central de l’esprit vivant d’un homme, c’est sa passion pour l’aventure. La joie de vivre vient de nos expériences nouvelles et donc il n’y a pas de plus grande joie  qu’un horizon éternellement changeant, qu’un soleil chaque jour nouveau et différent. Si tu veux obtenir plus de la vie, il faut perdre ton inclination à la sécurité monotone et adopter un mode de vie désordonné qui dans un premier temps te paraitra insensé. Mais une fois que tu seras habitué à une telle vie tu verras sa véritable signification et son incroyable beauté. En bref, prends la route. […]

                A mon avis, tu n’as pas besoin de moi ou de quiconque pour introduire cette nouvelle lumière dans ta vie. Elle attends seulement que tu la saisisses, et tout ce que tu as à faire, c’est d’étendre le bras pour la prendre. Tu es la seule personne que tu doives combattre, avec ta réticence butée à t’engager dans une vie nouvelle.

Lettre à Ron, Alex Supertramp,

Into The Wild

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